«A La Chaux-de-Fonds, le fabricant de piles Energizer est à court de jus. Il envisage de fermer l’usine et de licencier les 226 employés. Une procédure de consultation est ouverte, comme le veut la loi. Mais personne n’est dupe: le site est condamné», lit-on dans «L’Impartial» et «L’Express» du jeudi 10 février 2011.
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L’usine de piles s’était installée en 1975 dans la zone industrielle des Eplatures qui venait d’être créée par la Ville de La Chaux-de-Fonds en pleine crise horlogère, rappelle la presse écrite neuchâteloise. «D’une première ligne de production de 17 employés, l’usine atteint un pic de 400 personnes en 1980. Depuis, on a régulièrement parlé de 300 employés. Le dernier agrandissement date de 1999. L’usine a été la première dans la région à introduire le travail par équipes 24h sur 24.»
A fin mars 2011, la quasi-totalité des employés reçoivent leur lettre de licenciement. Un plan social a été négocié. L’enveloppe atteint 27,5 millions de francs. «Quel que soit le montant, cela reste un jour noir pour l’économie du canton», relève la secrétaire syndicale Catherine Laubscher.
Début juillet, 80 des 192 personnes licenciées ont retrouvé un travail. En août, Swatch Group rachète le site et, dans la foulée, engage une quarantaine d’employés laissés sur le carreau par Energizer.
Les bâtiments existants ont été ensuite rasés pour laisser place à un immeuble plus impressionnant. Il abrite aujourd’hui le fabricant d’aiguilles Universo et celui de cadrans Rubattel et Weyermann, tous deux propriété du géant horloger.