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En 2002, les musulmans de Neuchâtel craignent une réaction xénophobe

Petits ou grands, de nombreux événements ont marqué la région, la Suisse, le monde. Nous les remettons au goût du jour grâce à nos archives. Ce dimanche, nous revenons sur les réactions des musulmans neuchâtelois à la suite des propos de Hani Ramadan sur la lapidation des femmes.

01 nov. 2020, 15:41
Nadia Karmous (ici en 2016 à l'inauguration du musée des civilisations de l'Islam à La Chaux-de-Fonds), disait en 2002 craindre des réactions xénophobes à la suite de l'affaire Hani Ramadan.

Le 2 novembre 2002, «L’Express» et «L’Impartial» s’étaient approchés des communautés musulmanes du canton de Neuchâtel pour relater le malaise de celle-ci généré par les propos tenus par Hani Ramadan dans les colonnes du «Monde». Cet enseignant genevois avait en effet été suspendu en octobre 2002 pour avoir justifié la lapidation des femmes adultères et pour avoir soutenu que le sida était un châtiment divin contre l’homosexualité.

En savoir plus: Les archives de nos journaux

L’Association culturelle des femmes musulmanes de Suisse, basée à La Chaux-de-Fonds témoignait alors par la voix de sa présidente Nadia Karmous: «On reçoit beaucoup d’appels, et pas seulement des membres: on nous demande s’il peut y avoir des conséquences négatives sur le statut de musulman ici, car il y a des craintes de réactions xénophobes».

«Forte de plus de 3000 membres, représentant onze groupements, et 30 nationalités, la communauté musulmane neuchâteloise craint autant les réactions...

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