«Trop petite pour survivre dans un marché libéralisé, Electricité neuchâteloise SA (Ensa) a décidé de s’allier avec son partenaire naturel: les Entreprises électriques fribourgeoises (EEF). Ce rapprochement se fera en plusieurs étapes», indiquent les quotidiens «L’Express» et «L’Impartial» du jeudi 1er février 2001.
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«Ce regroupement est une opportunité pour garder son mot à dire en Suisse romande», explique Jacques Rossât, directeur général d’Ensa. «C’est vrai que les Neuchâtelois perdent la majorité, mais ils s’allient à un partenaire avec lequel ils partagent les mêmes vues et qui est de taille comparable. C’est une opération avec deux vainqueurs.»
Copropriétaires d’Ensa, les Services industriels (SI) des trois villes du canton ont donné leur feu vert pour ce rapprochement.
A fin 2005, la fusion est entérinée. Aucun licenciement n’est prononcé. Le 1er janvier 2006, la nouvelle entreprise prend le nom de groupe E.
En 2019, les...