«Premier du nom, Festi’neuch se jette à l’eau samedi aux patinoires du Littoral, pour tenter de conquérir une place laissée vacante par Festijazz dans le concert des festivals d’été», pouvait-on lire dans les pages de «L’Express» et «L’Impartial» du 8 juin 2001. Le 9 juin, les premières notes de la première édition de Festi’neuch retentissaient pour le plus grand plaisir d’un public fort de 3000 personnes durant une soirée.
«Oscillant entre rock-folk et reggae, la programmation s’échelonne des ‘régionaux de l’étape’ jusqu’aux pointures internationales», peut-on lire encore dans ce même article. Il s’agissait des groupes neuchâtelois Soul Vaccination, Elandir et The Moonraisers, du groupe valaisan Glen of Guinness, et des Silencers et des Wailers comme «pointures internationales».
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En 2002, le festival investit l’Arteplage de l’exposition nationale et passe à deux jours de musique. Ensuite, Festi’neuch n’a cessé d’évoluer, quittant les patinoires pour les Jeunes-Rives en 2005, non sans quelques remous de voisinage. En 2006, la fréquentation jusqu’alors portée à 10 000 festivaliers passe à 20 000. Quant à la programmation, celle-ci a pour vocation de s’étoffer: Erik Truffaz en 2005, Iggy & the Stooges en 2007, IAM en 2015 ou encore Bastian Baker en 2019 témoignent de l’éclectisme de la programmation.
Il aura fallu une pandémie mondiale pour interrompre momentanément l’ascension de Festi’neuch. En effet, la vingtième édition du festival neuchâtelois aurait dû ouvrir ses portes ce jeudi 11 juin jusqu’à dimanche 14, mais les grandes manifestations ont été annulées par le Conseil d’Etat fin avril.