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En 2000, l’assurance maternité enfin relancée

Petits ou grands, de nombreux événements ont marqué la région, la Suisse, le monde. Nous les remettons au goût du jour grâce à nos archives. Ce dimanche, nous revenons sur la lente gestation de l’assurance maternité en Suisse.

13 déc. 2020, 10:00
En 2004, un couple avec enfant passe devant une affiche de la campagne pour le oui au congé maternité à Neuchâtel.

«Assurance maternité à 14 semaines: c’est relancé. Hier, le Conseil des Etats, à 24 voix contre 17, a voté une impérative motion du Conseil national», relèvent «L’Express» et «L’Impartial» du 14 décembre 2000.

En savoir plus: Les archives de nos journaux

«Le gros des Romands et des démocrates-chrétiens, les socialistes et certains radicaux ont fait la décision. Cette motion met les huit premières semaines à la charge des employeurs (par le Code des obligations), les six suivantes à celle des allocations pour perte de gain (APG). Seules les mères exerçant une activité lucrative sont visées.»

Bien que le principe d’une assurance maternité soit inscrit dans la Constitution depuis 1945, aucune loi n’a encore abouti à la fin du 20e siècle. Pour la quatrième fois, «un précédent projet – malgré le soutien de la Suisse latine – était rejeté le 13 juin 1999 en votation (61,1% de
non)», rappellent les quotidiens.

Le processus parlementaire se poursuit. Les Chambres fédérales se mettent d’accord sur une proposition du radical bernois Pierre Triponez. La loi est sous toit mais un référendum est lancé. Le peuple soit se prononcer.

Le 26 septembre 2004, «les femmes peuvent enfin crier victoire», titrent les deux journaux. «Avec une majorité de 55,4% des suffrages, les Suisses ont dit oui au congé maternité de 14 semaines qui concrétise l’article constitutionnel voté en 1945. Syndicats et employeurs ont salué d’une seule voix cette décision. C’est le poids de la Romandie et des villes qui a fait basculer le vote. Si la double majorité du peuple et des cantons avait été requise, les femmes n’auraient pas pu brandir le V de la victoire.»

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