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En 1997, le communiste français Georges Marchais disparaît

Petits ou grands, de nombreux événements ont marqué la région, la Suisse, le monde. Nous les remettons au goût du jour grâce à nos archives. Ce dimanche, nous revenons sur la disparition de l’homme politique français et dirigeant du Parti communiste Georges Marchais en 1997.

15 nov. 2020, 10:00
Sa gouaille et son humour avaient fait du communiste français Georges Marchais un orateur redouté et redoutable dans les débats télévisés.

«Né l’année de la création du Parti communiste français (1920), Georges Marchais, mort dimanche matin à l’âge de 77 ans, aura consacré l’essentiel de sa vie à un parti dont il connut les heures glorieuses mais dont il ne put empêcher l’inexorable destin», lit-on dans «L’Express» et «L’Impartial» du lundi 17 novembre 1997.

En savoir plus: Les archives de nos journaux

«Georges Marchais sera l’acteur principal d’une stratégie qui conduira le PCF à perdre plus de la moitié de son électoral.» Candidat à la présidentielle de 1981, M. Marchais obtient 15% des voix au premier tour. En 1988, il renonce à se présenter. Envoyé au charbon, le candidat du Parti communiste André Lajoinie obtient 6,75% des voix.

Pendant toutes les années Marchais, les communistes sont alignés sur Moscou, désorientant au fur et à mesure les militants.

«L’ancien secrétaire général du Parti communiste français était aussi un fort en gueule qui avait gardé dans le parti et le milieu politique une réputation de bagarreur construite à l’école communale», rappelle la presse neuchâteloise.

Sa gouaille et son humour en avaient fait un orateur redoutable dans les débats télévisés, où il mettait souvent les rieurs de son côté avec des arguments de parfaite mauvaise foi. Son «Taisez vous Elkabbach!», adressé au journaliste TV, était devenu une réplique célèbre. «Son art de la formule lui permettait de résumer en quelques mots son sentiment du moment: «Fais tes valises, on rentre à Paris», avait-il lancé à sa femme Liliane dans sa villégiature corse peu avant la rupture de l’union de la gauche, en 1978.»

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