«La population, ses autorités communales et cantonales, les investisseurs et les constructeurs, ont fêté l’ouverture officielle d’Espacité», relate «L’Impartial» dans son édition du samedi 3 septembre. La veille, l’inauguration de ce complexe marque un tournant dans le visage de la ville de La Chaux-de-Fonds.
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Imaginé par l’architecte Jacques Richter, l’ensemble a été financé par les caisses de pensions du personnel de la Ville de La Chaux-de-Fonds et de l’Etat de Neuchâtel. La commune a investi 1,3 million de francs pour l’aménagement de la place. Aujourd’hui, le complexe est en main d’un investisseur privé.
Cette réalisation a pris place sur ce qui était la place Sans-Nom. Et avant le premier coup de pioche, les citoyens ont dû donner leur avis. En mars 1989, ils ont donné leur aval au projet par plus de deux tiers des voix et en balayant dans la même proportion une initiative pour la réalisation d’une place verte au même endroit.
Cinq ans plus tard, Espacité est donc devenu réalité. «De sa conception à son inauguration, cette réalisation a polarisé les énergies et l’enthousiasme de tous, chacun comprenant qu’Espacité constitue un enjeu considérable visant à remodeler le centre-ville», relève «L’Impartial»
«Quant à la fameuse marquise, qui coupe la perspective sur l’ancien Gymnase (réd: aujourd’hui la bibliothèque), le Conseil communal a pris acte des réactions et a décidé de laisser vivre les bâtiments ainsi durant une année, précisa-t-il, mesurant ensuite si le handicap est réellement majeur.» Il n’y aura pas de lifting architectural. Vingt-cinq ans plus tard, les Chaux-de-Fonniers s’y sont habitués.