«La Croix-Rouge suisse (CRS) veut rechercher les patients qui ont pu être infectés par le sida lors de transfusions sanguines entre 1982 et 1985, et ce à des fins de prévention et en raison des progrès réalisés dans la thérapie du sida», pouvait-on lire le 22 décembre 1992 dans «L’Express» et «L’Impartial». C’est début d’une vaste enquête pour reconstituer le parcours de près de 500 préparations sanguines destinées aux hémophiles et fabriquées entre 1982 et 1985 à partir de sang potentiellement contaminé par le virus du Sida.
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C’est également une étape décisive dans cette affaire qui connaîtra un volet juridique important, en Suisse mais aussi en France, au Canada et en Belgique. On apprend d’ailleurs que «le comité central de la CRS a décidé de supprimer l’obligation pour les hémophiles infectés par le virus de renoncer par écrit à toute autre prétention...