Dès juin 1981 aux Etat-Unis, les symptômes d’une maladie non identifiée sont observés parmi la population homosexuelle ou toxicomane. Mais c’est seulement en mai 1983 que l’équipe du biologiste virologue français Luc Montagnier révèle un nouveau virus différent de ceux jusque-là suspectés d’être responsables du syndrome d’immunodéficience acquise (sida).
Le 6 septembre de la même année, «les professeurs Walter Foremans et Nathan Clumeck, de l’hôpital Saint-Pierre à Bruxelles, ont réussi pour la première fois au monde à prendre un cliché de particules virales qui pourraient être à l’origine du SIDA (syndrome immunodéficitaire acquis)», annonçaient «L’Express» et «L’impartial», en reprenant l’Agence France Presse.
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«’Les mêmes particules ont été décelées sur sept personnes, atteintes à des stades très différents par la maladie et ne montrant aucune autre infection’, a déclaré le professeur Clumeck. Des particules similaires ont également été isolées chez une femme saine, mais porteuse du SIDA transmis par son mari, ce qui ‘peut permettre de penser qu’il s’agit bien d’agents responsables du syndrome et non de sa conséquence’, a ajouté le professeur belge», détaille la brève.
Prise également avec un microscope électronique, la première l’image du coronavirus a, elle, été rendue publique par les autorités chinoises le 24 janvier de cette année. La pandémie n’en était alors qu’à ses balbutiements. La veille, en effet, l’Organisation mondiale de la santé avait réuni un comité pour déterminer si la flambée constituait une urgence de santé publique de portée internationale.