«Basel 2000, le Salon mondial de l’horlogerie et de la bijouterie, ouvre ses portes aujourd’hui. L’optimisme est de mise dans la cité rhénane», indique la presse quotidienne neuchâteloise dans son édition du jeudi 23 mars 2000.
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«Le président de la Fédération de l’industrie horlogère suisse (FH) François Habersaat avait la mine des grands jours. Après l’année faste de 1999 en matière d’exportations, il a annoncé que le mois de janvier avait suivi la tendance à la croissance», relèvent «L’Express» et «L’Impartial».
«Permettez-moi de vous faire part de notre confiance dans l’avenir de notre horlogerie suisse, qui a débuté l’année 2000 sur les chapeaux de roues, puisque nos exportations en janvier ont dépassé de 12% celle de 1999: de bon augure!», lance François Habersaat.
Les mois qui suivent lui donnent raison. Au premier semestre, en matière d’exportations, les records sont battus. La valeur exportée atteint 4,72 milliards de francs suisses, soit 17,2% ou 700 millions de francs de plus qu’entre janvier et juin 1999.
A la fin de l’année, la valeur des exportations dépasse la «barre magique» des 10 milliards de francs. Près de 30 millions de pièces ont été écoulées, dont environ 2,5 millions de montres mécaniques. «Les horlogers suisses pouvaient difficilement imaginer meilleure entrée dans le troisième millénaire», commente la FH.
Près de 20 ans plus tard, en 2019, les exportations ont atteint quasiment 21,7 milliards de francs. En termes de volumes, 20,6 millions de montres ont été exportées, dont 7,2 millions de mécaniques.