«D’un jour à l’autre, en ce 1er mars 1848, le canton-principauté devenait non seulement une république mais établissait la démocratie», écrit Gil Baillod dans l’édition spéciale de «L’Impartial» et «L’Express» publiée le 1er mars 1998. Un journal qui paraît exceptionnellement un dimanche pour marquer le 150e anniversaire de la Révolution neuchâteloise. «Cet engagement reste plus que jamais d’actualité car,
encore plus qu’une manière d’être des institutions, la démocratie est une exigence morale», poursuit le rédacteur en chef.
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Toute la rédaction est sur le pont ce samedi 28 février pour couvrir les divers événements organisés autour de cet anniversaire républicain. A La Chaux-de-Fonds, «noire de monde, la place de la Carmagnole fleurait bon la soupe aux pois. Mais les langues ne se sont véritablement déliées qu‘au contact du vin chaud, qui coulait à flots, et à celui des Vallonniers qui n’ont pas craint de brûler le Château, sous le regard médusé d’une poignée de royalistes déguisés.»
Au théâtre de la Métropole horlogère, c’est plus sérieux. «’L’Europe me tient à cœur et à l’esprit’ a fermement affirmé la conseillère fédérale Ruth Dreifuss, première oratrice de cette partie contemporaine du colloque du 150e».
Un CD de chansons est aussi édité. Les paroles caustiques et la musique du chant sont signées Pascal Guinand et Yves Haesler. «Eh! Fritz! C’est pas un witz. De La Tchaux à Neuchâtel. On y va par le tunnel.»
Dernier événement du week-end: une fondue rassemblant 6000 convives dans le parking Pury à Neuchâtel. Le tout après la traditionnelle marche du 1er Mars.