Aménager des pistes cyclables, séparées du trafic, sur l’avenue du 1er-Mars à Neuchâtel? En mars 1993, le Conseil général, malgré l’opposition du Conseil communal, donne son feu vert grâce à une majorité d’une voix, celle du président.
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Un référendum est lancé. Il est combattu en justice par l’avocat Daniel Perdrizat. Le verdict final tombe le 16 novembre. Le Tribunal fédéral rejette son ultime recours.
«Les référendaires ont naturellement le sourire: le vote populaire qu’ils appelaient de leur vœu va pouvoir se dérouler rapidement», lit-on dans «L’Express» du 26 novembre, «Le souverain pourra dire s’il soutient l’exécutif, qui souhaite des pistes cyclables, non sur le 1er-Mars lui-même, mais sur des artères parallèles (faubourg du Lac et Beaux-Arts), ou le législatif, qui veut les mettre sur l’avenue.»
Les référendaires (les partis radical et libéral et le TCS) soulignent qu’ils ne sont pas opposés...