Dans la plus vieille ferme du Locle, les époques se collisionnent. Les poupons de nos grands-mères côtoient des figurines du groupe de hard rock Kiss, les cartes postales anciennes voyagent avec les voitures de circuit. Il y a aussi des habits d’occasion, des petits manteaux pour chiens, tout neufs, de la vaisselle, des trains et des avions de collection…
Un joyeux bric-à-brac qui illustre une triste réalité. La Bourdonnière n’arrive plus à payer ses factures depuis que la crise sanitaire a sonné le glas des réservations de ses salles.
L’appel des intendants, Bill et Delphine, lancé il y a six mois, a permis de réunir quelques centaines de francs. Des gestes appréciés mais insuffisants pour renflouer les caisses. Depuis février, la salle des fêtes a donc été transformée en immense vide-greniers.
«Les membres du comité ont fait le tour de leurs proches pour réunir tous ces objets, proposés à la...