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Université de Neuchâtel: les échecs ne seront pas pris en compte

Le rectorat de l’Université de Neuchâtel a revu les modalités d’examens pour la session de juin. Les échecs ne seront pas pris en compte.

31 mars 2020, 14:21
Université de Neuchâtel: la faculté des lettres et sciences humaines.

Les examens de juin 2020 auront bien lieu. Mais les échecs ne seront pas pris en compte. On peut résumer ainsi le courrier adressé ce mardi aux étudiants par le rectorat de l’Université de Neuchâtel. Une décision liée, bien sûr, à la crise provoquée par le coronavirus.

La session de juin est donc maintenue. Mais le rectorat est conscient que la préparation ne sera pas idéale, les cours se déroulant actuellement uniquement par le biais de vidéos. Ce qui réduit fortement la qualité de l’enseignement (exemple: pour ainsi dire aucune interaction directe entre les étudiants, les assistants et les enseignants).

Dates modifiées?

C’est la raison pour laquelle la «direction» de l’Université a décidé que «les résultats obtenus ne seront pris en compte que s’ils conduisent à l’acquisition des crédits correspondants». Autrement dit, un échec (ou un retrait) ne sera pas pris en compte, mais il sera assimilé à une absence justifiée.

Le rectorat a pris plusieurs autres décisions. C’est ainsi que la durée totale des études pourra être prolongée d’un ou deux semestres, selon les cas. Autre exemple: les dates de début et de fin de la session d’examens seront peut-être modifiées en fonction de l’évolution de la situation. Ou encore: certaines modalités d’évaluation pourraient être revues, par exemple en remplaçant des présentations orales par des rapports écrits.

Ces éventuels changements feront l’objet d’une communication ultérieure.

Une situation particulière est encore à l’étude: les années propédeutiques en médecine et en sciences pharmaceutiques.

La FEN salue, mais...

Dans un communiqué diffusé ce mardi après-midi, la Fédération des étudiantes et étudiants neuchâtelois (FEN) se dit «satisfaite de constater qu’une partie de nos demandes a été prise en compte par le rectorat». Elle relève toutefois que «les inquiétudes des étudiants restent vives quant à l’augmentation de la charge de travail».

Selon la fédération, en effet, «on constate que la durée des cours augmente parfois» ou que «des enseignants donnent plus de travaux à rédiger». Résultat: cela a pour effet d’«induire un fort stress dans le corps estudiantin», surtout pour les étudiants dont le temps à disposition est réduit de diverses manières en raison de la crise du coronavirus.

La FEN, dès lors, annonce son intention de «rester en contact étroit avec le rectorat pour discuter des nombreuses modalités liées à l’enseignement et aux examens qui restent à traiter».
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