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Télétravail: les employeurs neuchâtelois en redemandent, mais à leurs conditions

Le télétravail survivra à la crise sanitaire. La plupart des employeurs neuchâtelois en veulent encore. Mais le contrat type qu’ils peuvent proposer à leurs employés est condamné par les syndicats.

16 nov. 2020, 19:00
Un contrat-type de télétravail soutenu par la Chambre neuchâteloise du commerce et de l'industrie est dénoncé du côté syndical.

La crise du coronavirus a stimulé le télétravail, ou travail à domicile. Et les patrons en redemandent, selon un sondage publié ce lundi par la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie (CNCI). Celle-ci soutient un modèle d’accord entre employeurs et employés. «Ne signez pas!» Tel est l’appel de la syndicaliste Catherine Laubscher.

La CNCI a profité de son enquête conjoncturelle d’automne pour lever un coin de voile sur le télétravail. Sur 314 entreprises membres qui ont donné leur avis entre le 19 août et le 5 octobre, 72% sont concernées: 53% pratiquaient déjà le travail à distance avant la crise et 19% s’y sont mises.

Les habitués du «home office» se trouvent dans les services d’abord, mais aussi l’industrie. Cela concerne près de 40% des collaborateurs, en moyenne 1,6 jour par semaine. Cette pratique est appelée à durer, puisque 80% des patrons sondés misent sur le télétravail au-delà de...

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