La crise du coronavirus a stimulé le télétravail, ou travail à domicile. Et les patrons en redemandent, selon un sondage publié ce lundi par la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie (CNCI). Celle-ci soutient un modèle d’accord entre employeurs et employés. «Ne signez pas!» Tel est l’appel de la syndicaliste Catherine Laubscher.
La CNCI a profité de son enquête conjoncturelle d’automne pour lever un coin de voile sur le télétravail. Sur 314 entreprises membres qui ont donné leur avis entre le 19 août et le 5 octobre, 72% sont concernées: 53% pratiquaient déjà le travail à distance avant la crise et 19% s’y sont mises.
Les habitués du «home office» se trouvent dans les services d’abord, mais aussi l’industrie. Cela concerne près de 40% des collaborateurs, en moyenne 1,6 jour par semaine. Cette pratique est appelée à durer, puisque 80% des patrons sondés misent sur le télétravail au-delà de...