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Sport: stades à huis clos, joueurs à carreau?

Trois arbitres neuchâtelois en sont convaincus: sans public, les footballeurs et hockeyeurs du pays sont plus dociles. Tantôt décrits comme «plus calmes», puis «sans émotions», les joueurs n’en sont pas plus disciplinés au regard des chiffres. Décryptage avec un sociologue.

09 févr. 2021, 19:00
Sans public, les footballeurs et les hockeyeurs ne ressentent pas autant d'émotions, estiment les trois arbitres neuchâtelois interrogés.

«Un joueur sifflotait en plein match!» La scène se déroule durant un derby entre Genève-Servette et Lausanne en National League, fin décembre. Juge de ligne ce soir-là, le Chaux-de-Fonnier Christophe Pitton n’en revient toujours pas. «C’était la première fois de ma carrière que j’assistais à une telle scène.»

Cet événement est représentatif de l’ambiance dans les stades et les patinoires du pays: hockeyeurs et footballeurs, orphelins de leur public, relâchent la pression. Trois arbitres neuchâtelois de haut niveau nous confient leurs expériences durant ces derniers mois.

Climat serein

«Les spectateurs ont une répercussion sur les comportements», affirme ainsi Yann Erard, arbitre principal en hockey sur glace. «Ce public qui hurle, qui réagit aux fautes de l’équipe adverse… Tout est plus calme depuis l’instauration du huis clos.»

Désormais, les altercations se règlent plus simplement.
Lionel Tschudi, arbitre de la Swiss Football League

L’émotion est l’une des clés de la motivation des...

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