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Smood et Uber au goût doux-amer pour la restauration neuchâteloise

Les plateformes de livraison de repas ne sont pas au goût de tous les restaurateurs neuchâtelois. Si elles aident à faire bouillir la marmite, leurs marges, de 30% ou plus, sont dures à avaler.

10 janv. 2021, 13:00
Les Neuchâtelois se sont mis à la livraison de repas à domicile.

Obligés de fermer par la pandémie de coronavirus, des restaurants neuchâtelois misent sur la livraison de repas ou les plats à l’emporter. Avec ou sans le soutien logistique de grandes plateformes sur internet. Coup de sonde auprès de restaurateurs du canton.

Smood livre pour une quarantaine de restaurants de Neuchâtel. L’entreprise genevoise fait de même pour une dizaine d’établissements chaux-de-fonniers. Le géant américain Uber Eats collabore pour sa part avec une trentaine de restos sur Neuchâtel. Certains sont associés à ces deux sociétés.

Publicité et marges

Les restaurateurs concernés que nous avons contactés sont unanimes: s’ils figurent sur ces plateformes, c’est d’abord parce qu’elles sont une vitrine. «Ça nous fait beaucoup de publicité. Nous n’aurions pas la capacité d’en faire autant», relève Virgilio Martins, qui tient avec son amie Rosalie Muriset le restaurant Take a break, à Neuchâtel.

«Smood nous apporte à peu près 20% de nos commandes», estime Rosalie...

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