Ce n’est pas parce qu’un restaurant est gastronomique que sa réalité est différente des autres. Ouvrir le 11 mai, «c’est trop court pour se réorganiser et tout mettre en place». «Nous ouvrirons donc le 15 mai», précise Jean-Yves Drevet.
Chef du Prussien, à Neuchâtel, il proposera «des menus plus courts, afin d’éviter les passages à table». «Les plats seront les mêmes au coin bistrot et au coin gastronomique. Il faudra aussi repenser le service du vin. Nous pourrons difficilement assurer la qualité de service d’un 16/20 au Gault&Millau. Mais, l’important, c’est la convivialité et ce qu’il y aura dans l’assiette.» Heureusement, «dans notre établissement, il y a de place tant à l’intérieur que sur la terrasse ou en cuisine». Il n’est donc pas compliqué de maintenir les distances.
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«Nouveau défi»
Même constat du côté de l’Hôtel DuPeyrou, qui...