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Quand le coronavirus rapproche enfants et familles en difficulté

Le Covid-19 a contraint plusieurs institutions neuchâteloises pour enfants en difficulté à vivre cloîtrées. Mais lorsque la situation l’a permis, certains jeunes ont pu vivre le confinement dans leurs familles. Et des petits miracles se sont parfois produits.

18 mai 2020, 05:30
Des nombreux enfants placés à la fondation Borel, à Dombresson, étaient retournés dans leurs familles durant le confinement. Le centre se remplit gentiment depuis le 11 mai. Ici lors de l'inauguration de la nouvelle place de jeux, en juin 2019.

«Une septantaine d’enfants ont dû rester dans l’institution pendant tout le confinement, car nous n’avions pas de solution alternative suffisamment sécurisante avec leurs familles.»

Anne-Sylvie Sauser, directrice générale de la fondation Sombaille Jeunesse-Jeanne-Antide, à La Chaux-de-Fonds, a dû prendre une décision complexe à la mi-mars: celle d’interrompre les visites de ces jeunes dans leurs familles, pour protéger la santé de chacun. «A ce moment-là, nous ne savions pas que les enfants étaient peu porteurs de la maladie. Nous avons maintenu les contacts par appels vidéo.»

Enfants «surprenants d’adaptation»

Seuls une quinzaine de jeunes résidents de la fondation ont pu rentrer chez eux durant le confinement, car la situation familiale le permettait. «Mais il a fallu parfois réaccueillir un enfant ou un jeune, quand la situation devenait trop complexe dans la famille.»

La fin du confinement a donc rimé avec retrouvailles pour de nombreux bambins qui ont pu, enfin, revoir leurs...

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