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Prostitution: «Le virus a exacerbé la précarité»

Les travailleuses et travailleurs du sexe connaissent pour la plupart de grandes difficultés liées à la pandémie de Covid-19. Intervenante sociale pour le projet Pass de Médecins du monde, qui leur vient en aide, Liliana Imer décrit une situation alarmante.

18 févr. 2021, 19:00
Les travailleuses du sexe neuchâteloises peinent à payer leurs factures.

Comment s’est passé cette année pour les travailleuses et travailleurs du sexe (TDS)?

La présence du virus a exacerbé la précarité des TDS en menaçant l’accès équitable aux droits fondamentaux comme la santé, l’alimentation, le logement et la sécurité sociale.

Sans rentrées d’argent durant des mois, ils ont épuisé leurs économies. Aujourd’hui, leurs revenus sont instables et très faibles. Résultat: les dettes augmentent prodigieusement et cela se termine souvent à l’Office des poursuites.

Certains TDS entrent dans un cercle vicieux car, sans paiement de cotisations d’AVS, il n’y a pas d’allocations pour pertes de gains (APG). D’autres ont été contraints de payer directement la facture de la cotisation AVS avec le montant des APG afin d’éviter les poursuites.

Quelles aides leur proposer, alors?

Lors de la première vague, Caritas a offert un soutien significatif au projet Pass (Prévention et accès aux soins pour les travailleuses et travailleurs du sexe). Nous...

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