Ça n’arrête pas. Depuis plusieurs jours, les pharmacies du canton de Neuchâtel font face à une seule et même demande: des clients venus acheter des masques de protection ou du désinfectant pour les mains, afin de se prémunir d’une contagion au coronavirus.
«La population est inquiète, et c’est compréhensible. Les gens nous appellent, viennent nous poser des questions. Nos collaborateurs ont été formés pour leur répondre au mieux. Il faut surtout rester calme», explique Béatrice Güdel, responsable de la pharmacie Amavita du Seyon, à Neuchâtel.
Expliquer, dédramatiser: c’est ce que les pharmaciens peuvent faire de mieux, faute de pouvoir vendre des articles de protection, rupture de stock oblige. «Je ne fais que ça à longueur de journée: répondre aux gens que nous n’avons plus de masques», raconte une autre responsable d’officine. «Cet article...