«On avait l’habitude de garder nos petits-enfants, et d’un jour à l’autre, c’était fini. On a basculé dans la catégorie des personnes âgées à préserver alors qu’on est en bonne santé. On comprend ces mesures, mais la coupure est brutale», confie Marie-Thérèse Erard.
Comme beaucoup d’aînés, cette habitante de Savagnier et son époux Jean-Michel, 68 et 70 ans, ont dû renoncer aux visites de leurs enfants et petits-enfants. Ils ont dû aussi mettre entre parenthèses les activités de L’Ecole des grands-parents Neuchâtel, l’association qu’ils ont créée en 2015.
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Mais pour ces retraités débordant d’énergie, pas question de rester les bras ballants. Si les rencontres en direct sont impossibles en raison du coronavirus, ils ont décidé de garder le contact avec leur entourage en adaptant leur quotidien.
Quand le leitmotiv est «Restons à la maison», posséder un coin de verdure chez soi est...