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Plusieurs tenanciers neuchâtelois ont des loyers en retard: «Comment se projeter dans l’avenir?»

Touchés de plein fouet par les restrictions sanitaires, de nombreux commerçants n’ont pas pu payer l’ensemble de leurs loyers. En première ligne, certains bistrotiers et restaurateurs risquent même l’expulsion. Quatre tenanciers neuchâtelois racontent.

17 avr. 2021, 05:30
Les tenanciers sont à bout (de gauche à droite): Jean-François Lemaire de la Brasserie du Jura, Daniel Carlino de La Différence, Ismail Kurucu du Forum, Carine Dessouslavy et François Winkler de Chez Eux.

«On a six mois de retard de loyers, ça nous brise le cœur. On est apprécié par notre clientèle, on n’a jamais eu de dettes, et aujourd’hui, on risque de se faire expulser.» Carine Dessouslavy est désespérée. Avec son compagnon François Winkler, elle exploite depuis huit ans le restaurant Chez Eux, à La Chaux-de-Fonds. Le couple a reçu une mise en demeure.

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Ces tenanciers ne sont pas les seuls à avoir des loyers impayés. Plus d’un an après l’apparition du coronavirus, les commerçants tirent la langue. Nous avons rencontré les patrons de quatre établissements du canton, portes closes depuis fin décembre. Un seul rouvrira sa terrasse lundi.

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«Notre gérance nous a proposé de resigner le bail pour cinq ans. Mais comment se...

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