Elle a hésité à témoigner à visage découvert. Mais après réflexion, cette Neuchâteloise a décidé de se lancer. «Vous savez, à 52 ans, il n’est pas facile de demander de l’aide, on a un peu honte. Alors, si mon témoignage peut encourager certains à franchir le pas, j’aurai atteint mon objectif. Car oui, dans la vie, il faut parfois se donner le droit de demander de l’aide.»
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Sara Vizzi travaille comme vendeuse au rayon «textile» d’un grand magasin. Elle fait partie des nombreuses personnes que la pandémie a malmenées sur le plan financier. Selon le scénario suivant: une situation compliquée avant même le début de la pandémie, la crise faisant ensuite basculer la personne dans la précarité. Sara Vizzi parle même d’«une descente aux enfers».