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Pas d’union sacrée derrière le confinement strict

Une partie des médecins sont convaincus que la discipline des Suisses et les mesures prises sont suffisantes pour combattre le virus. Une association de généralistes en demande plus.

26 mars 2020, 00:01
Leere Gassen im Zuercher Niederdorf, aufgenommen am Samstag, 21. Maerz 2020. Der Bundesrat hatte am Montag den nationalen Notstand erklaert. Alle oeffentlichen und privaten Veranstaltungen sind verboten. Alle Laeden, Maerkte, Restaurants, Bars sowie Unterhaltungs- und Freizeitbetriebe wurden geschlossen. (KEYSTONE/Alexandra Wey) SCHWEIZ ZUERICH CORONAVIRUS

Après la France et l’Italie, l’Inde a décrété, avant-hier, trois semaines de confinement total. Le but: enrayer la propagation du coronavirus. A l’inverse, au Royaume-Uni, la stratégie première a été celle de l’immunité collective. En laissant l’épidémie circuler, les autorités espéraient rendre la population résistante au virus. Revirement la semaine dernière: le premier ministre Boris Johnson a demandé à ses concitoyens d’éviter tout contact social et tout déplacement «non essentiel» et recommandé aux personnes âgées et aux femmes enceintes de s’isoler pendant trois mois.

Et en Suisse? Le Conseil fédéral a durci les règles, vendredi dernier, en limitant les contacts sociaux et en appelant les gens à rester autant que possible à la maison, sans pour autant proclamer un confinement général. Pourtant, les appels en ce sens se sont multipliés, à l’instar de la lettre ouverte de l’association des Jeunes médecins généralistes suisses adressée au gouvernement il y a...

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