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Neuchâtel: vers une prime pour le personnel exposé

Le Grand Conseil neuchâtelois a accepté mercredi une recommandation demandant une gratification salariale en faveur du personnel exposé au Covid-19. Cette prime ne devrait pas toucher uniquement le personnel de la santé.

27 mai 2020, 10:38
Le groupe POPVertsSol voulait une prime de 1000 francs pour les soignants mais un amendement du PS l'a élargi à d'autres branches (photo d'illustration).

Les députés neuchâtelois ont accepté mercredi une recommandation amendée qui demande une gratification salariale pour le personnel exposé durant la pandémie de Covid-19. Le groupe POPVertsSol voulait une prime de 1000 francs pour les soignants mais un amendement du PS l'a élargi à d'autres branches.

La recommandation demande que le Conseil d’Etat agisse auprès des partenaires sociaux afin que le personnel, exposé à des conditions de travail extrêmes durant la crise du Covid-19, soit reconnu par une gratification extraordinaire. Cela concerne le personnel soignant mais aussi les employés du commerce de détail, de la voirie, de la logistique et du nettoyage notamment.

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Au prorata du temps de travail

Le texte demande également que le Conseil d’Etat reprenne rapidement les réflexions, avec les différents partenaires sociaux concernés, sur les conditions-cadre de travail du personnel soignant et de tous les travailleurs aux fonctions essentielles pour la vie de la communauté, afin de bénéficier à l’avenir d’un personnel qualifié en suffisance.

La députée des Verts Brigitte Neuhaus souhaitait axer à l'origine la prime sur le personnel soignant actif durant la pandémie et que celui-ci reçoive une gratification de 1000 francs, au prorata du temps de travail. La crise de Covid-19 leur a fait subir «des conditions de travail que l’on peut qualifier d’extrêmes. Cela a provoqué un stress et une fatigue intenses, souvent accompagnés d’un bouleversement de leur vie privée», a-t-elle déclaré.

Brigitte Neuhaus a ajouté être consciente que d'autres métiers exposés durant cette crise devaient être revalorisés mais la branche des soins fait face à une problématique de pénurie, a-t-elle ajouté.

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