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Mesures Covid: des réouvertures au goût amer

On espérait pouvoir bientôt se remettre à table et on doit se contenter de quelques amuse-bouche. Pour beaucoup, c’est dur à avaler. L’éditorial d’Eric Lecluyse, rédacteur en chef d’«ArcInfo».

17 févr. 2021, 22:07
Portraits SNP  Neuchatel, 10 01 2018 Photo : © David Marchon

Quand le bâtiment va, tout va, paraît-il. Si les économistes continuent de scruter la santé du secteur de la construction, l’adage semble pourtant d’un autre temps.

Car le nouvel étalon que révèle cette crise sanitaire inédite, c’est la restauration. Tout le monde n’a pas les moyens d’aller manger au restaurant, mais personne ne peut rester insensible à la détresse de ces professionnels passionnés.

Et que viennent d’apprendre ces restaurateurs? Qu’ils devront attendre au moins six semaines de plus avant de pouvoir rouvrir. Ce sera en avril pour les établissements qui disposent d’une terrasse. En mai pour les autres. Enfin, peut-être, si tout va bien.

La prudence du Conseil fédéral est compréhensible. Mais la déception des acteurs de la restauration est à la mesure des attentes suscitées par sa conférence de presse. Après bientôt une année de frustrations diverses, on espérait pouvoir bientôt se remettre à table. Et on doit se contenter de quelques amuse-bouche. Pour beaucoup, c’est dur à avaler.

On se réjouit bien sûr des probables réouvertures, début mars, des magasins, des musées, des zoos et des jardins botaniques, de la possibilité de se réunir prochainement à 15 personnes en plein air et des assouplissements concernant les plus jeunes.

Mais pour les spectacles et les lieux de convivialité, le moment n’est pas encore venu. Le mot d’ordre reste le même: il faut tenir, se serrer les coudes. Le printemps sera tardif cette année. Mais il finira bien par arriver…

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