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Coronavirus: Val-de-Travers suspend le dépôt des cendres des défunts

Les communes de Val-de-Travers et de Val-de-Ruz s’impliquent dans la lutte contre la propagation du coronavirus. Guichets fermés et restrictions dans le domaine des cimetières.

17 mars 2020, 12:20
/ Màj. le 17 mars 2020 à 14:50
Le temple et le cimetière de Môtiers, où le dépôt des cendres devra attendre.

A l’instar des autres communes, Val-de-Ruz et Val-de-Travers ont annoncé ce mardi diverses mesures pour lutter contre le coronavirus. Entre autres fermetures de guichets, la commune vallonnière a annoncé que «les dépôts de cendres ne pourront plus avoir lieu dans les cimetières communaux». Une directive qui, de prime abord, peut surprendre, alors que les funérailles ont expressément été citées par le Conseil fédéral comme exception à l’interdiction de se réunir.

«Pour tous les ensevelissements, il faut qu’il ait lieu dans les trois jours. On va pouvoir continuer de les faire, selon le cadre donné par le Conseil fédéral», confirme d’ailleurs Benoît Simon-Vermot, conseiller communal de Val-de-Travers chargé de l’administration, de la sécurité et de la santé. «Mais pour le dépôt des cendres, c’est un point qu’on estime pouvoir repousser à des jours meilleurs.»

«Du respect pour le défunt»

Evidemment, les familles des défunts pourront récupérer directement les cendres de leur proche. Mais s’ils veulent les placer dans un cimetière ou un jardin du souvenir, il faudra patienter. La cérémonie demande la présence d’un employé communal et l’élu rappelle que toutes les mesures prises ont pour but de limiter les contacts entre employés et administrés. «Pour nous, ce n’est pas une prestation de base primordiale.»

«C’est du respect pour le défunt que d’éviter de déposer ces cendres en catimini, avec des masques et en petit comité», remarque l’élu. «Les cendres peuvent être conservées sans soucis aux pompes funèbres durant ce laps de temps», continue Benoît Simon-Vermot. «La principale entreprise de pompes funèbres de la région nous a rendus attentifs à cette problématique que nous aurions peut-être éludée autrement.»

D’où cette mesure inattendue prise par le Conseil communal «pour le confort de chacun», afin de permettre aux familles d’être réunie, certes plus tard, pour dire au revoir au défunt.

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