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Les Sari-Jeanneret, forains neuchâtelois, ne gagnent plus un centime depuis mars

Les fêtes foraines et de village sont annulées les unes après les autres. A cause du coronavirus, les forains ont perdu leur seule source de revenus. Témoignage de la famille Sari-Jeannaret, installée à Plaines-Roches, à Neuchâtel.

19 mai 2020, 12:00
La famille Sari-Jeanneret pose devant chez elle, à Plaines-Roches.

«En ce moment, nous travaillons à 0%. Nous aimerions davantage d’aide pour vivre et payer nos factures.» Mélanie Sari-Jeanneret, 34 ans, et son mari Sinan Sari, 40 ans, sont forains. Depuis mars dernier, ils ne gagnent plus rien.

Les propriétaires de La Sauterelle et du petit train Western Express sont remontés: «Je ne sais pas comment les gens nous voient, mais les manèges sont notre seul revenu. Nous ne sommes pas des voleurs de poules. Nous payons nos impôts et nos assurances comme tout indépendant. Mais, contrairement aux restaurateurs ou aux coiffeurs, nous ne pouvons pas du tout travailler. Et personne n’en parle», regrette Mélanie Sari-Jeanneret. Elle glisse néanmoins «comprendre que la santé des gens prime».

Nous aimerions pouvoir refaire notre métier, ça nous manque.
Sinan Sari, forain neuchâtelois

Quand recommencer?

Dans leur mobile-home situé à Plaines-Roches, à Neuchâtel, les deux forains accueillent leur fille Kayla, 12 ans, qui vient...

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