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Les règles de tri des patients sont discriminantes, selon des associations de handicapés

Les chances d’être soigné si les hôpitaux sont pleins ne sont pas les mêmes pour tous, selon les organisations de défense des personnes en situation de handicap, qui estiment que certaines personnes sont discriminées.

11 nov. 2020, 00:01 / Màj. le 11 nov. 2020 à 06:57
Selon les nouvelles règles de l’Académie suisse des sciences médicales, une personne âgée en chaise roulante suite à un cancer pourrait ne pas être accueillie en cas de surcharge hospitalière, affirme Inclusion-Handicap. (illustration)

Depuis que les hôpitaux se remplissent de malades du Covid-19, une question est dans tous les esprits: quelles sont les règles de triage entre patients, qu’il faudrait appliquer s’il n’y avait plus de place en soins intensifs? Ces directives viennent d’être révisées. Or, ont dénoncé les associations de handicapés hier, elles contiennent des dispositions selon elles discriminantes pour les personnes de plus de 65 ans ayant besoin d’une aide extérieure, par exemple une chaise roulante. L’Académie suisse des sciences médicales (ASSM), qui établit ces directives, s’explique se dit prête à préciser certains passages.

Hier, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a communiqué un «prudent optimisme» sur la situation épidémiologique actuelle, tout en précisant qu’il était trop tôt pour se réjouir d’un changement de tendance. Le triage entre patients, qui serait décidé sur le plan national pour s’appliquer partout en même temps, n’est pas encore à l’ordre du jour...

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