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Les masques dévoilent leur histoire

La bise, la poignée de main… Autant de gestes que le coronavirus a chassés de nos vies, nous imposant au contraire la quarantaine ou le port du masque. Une série d’été historique pour donner du sens à nos nouvelles pratiques.

29 juil. 2020, 20:00
Les masques jetables en papier, puis en fibres synthétiques, sont apparus dans les années 1960, remplaçant les anciens modèles lavables et stérilisables en coton.

Au commencement étaient les miasmes! Au Ve siècle avant Jésus-Christ, le médecin grec Hippocrate, père de la médecine, attribuait les fièvres aux émanations fétides, odeurs putrides et autres vapeurs nauséabondes. Pour lutter contre l’air vicié, il préconisait l’usage du feu et des aromates. Pendant deux millénaires, cette théorie des miasmes a imprégné les esprits scientifiques. Au point qu’au XVIIe siècle, alors que sévissent de grandes épidémies de peste en Europe, les médecins restent convaincus que la contagion passe par le «mauvais air». Durant la peste de 1619 à Paris, Charles de Lorme, médecin du roi Louis XIII, imagine alors un costume de protection intégral, caractérisé par un masque en forme de bec d’oiseau, aujourd’hui emblématique du carnaval de Venise.

Médecin de peste

Ce masque en cuir ou carton bouilli, le «médecin de peste» le dépeint comme «un nez long d’un demi-pied (16 cm) en forme de bec, rempli de parfums....

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