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Les galeries neuchâteloises face à la crise du marché de l’art

Elles résistent mais difficilement! Privées des foires internationales et des vernissages, les galeries d’art accusent des chutes de leur chiffre d’affaires de plus de 50%. Etat des lieux à Neuchâtel.

29 avr. 2021, 14:09
Pendant que les artistes galèrent, des cyber-créateurs font le buzz. Une œuvre entièrement numérique du robot Sophia s'est envolée pour plus de 600 000 dollars, le 29 mars 2021, à Hong Kong.

Avec la crise sanitaire qui perdure, de nombreuses galeries d’art jouent leur survie. Même si elles ont pu rester ouvertes l’hiver dernier, au contraire des musées, ces petites PME, qui font vivre les artistes, se trouvent lourdement impactées par l’annulation des foires internationales et des vernissages. Tour d’horizon avec quatre galeristes neuchâtelois.

L’art a beau être mondialisé, Neuchâtel n’est pas Londres, New York ou Paris. «Les foires sont vitales pour nous, compte tenu de notre situation géographique», relève Patrick Maffei, codirecteur de la galerie Ditesheim & Maffei. «Elles nous donnent de la visibilité et nous permettent de rencontrer nos acheteurs potentiels.»

Plus de 50% de pertes

«Une foire, c’est une tribune pour les artistes auxquels on croit», renchérit Stefano Pult, qui dirige avec son épouse la galerie Lange + Pult à Auvernier et Zurich. «Sans elles, c’est difficile de toucher notre clientèle internationale, les directeurs de musées, les historiens de...

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