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Les communautés étrangères du canton de Neuchâtel sont soudées face au coronavirus

Les communautés étrangères du canton de Neuchâtel, notamment celles venant de l’Afrique de l’Est, sont bien organisées pour faire face au mieux à la pandémie actuelle.

29 avr. 2020, 11:30
Hussein Abukar, Somalien habitant à Neuchâtel, transmet les informations du Canton par WhatsApp à ses compatriotes immigrés.

Que l’on soit Neuchâtelois pure souche ou migrant fraîchement arrivé dans le canton, le Covid-19 ne fait pas de différence: les risques sanitaires sont les mêmes pour tous. Comment les communautés étrangères, dont les membres ne maîtrisent pas toujours le français, s’organisent-elles face à cette pandémie?

Gêne à cause de la langue

Cheville ouvrière de l’association de quartier de Pierre-à-Bot, un secteur de la ville de Neuchâtel où vivent de nombreuses personnes issues de l’immigration, Daniel Goldberg ne le cache pas: l’action solidaire qu’il a récemment lancée n’a pas rencontré de vrai succès. «Nous avons posé des affiches dans toutes les entrées d’immeuble du quartier et envoyé une soixantaine de mails aux habitants, mais seules trois personnes se sont manifestées pour demander de l’aide», raconte ce Neuchâtelois. Toutes suisses.

Daniel Goldberg avance quelques éléments d’explication: «Peut-être que les migrants qui ne parlent pas bien le français se gênent de nous...

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