Elian Bacouet ne cache pas que c’est la survie même de son entreprise qui est en jeu. Patron du minigolf de Neuchâtel qu’il a repris en 2018, il pensait ces derniers jours que la réouverture du parcours ne poserait aucun problème et il a concentré ses efforts à préparer la mise en place d’un bar extérieur pour remplacer la buvette existante qui resterait fermée.
«A la fin de la semaine dernière, j’ai cependant reçu une information du Service cantonal de la consommation et des affaires vétérinaires (Scav) m’annonçant que si l’activité de restauration pouvait reprendre le 11 mai, l’exploitation du minigolf restait interdite.»
Le Franco-Neuchâtelois estime que cette décision pourrait entraîner la faillite de sa petite entreprise dans les prochaines semaines. «Il n’est vraiment pas possible d’exploiter le bar que j’ai mis en place si mes clients ne peuvent pas également faire un parcours de minigolf», explique-t-il.
Distances respectées
S’il...