C’est une drôle de session qui s’est ouverte ce mardi au Grand Conseil neuchâtelois. En pleine recrudescence de l’épidémie de coronavirus, il avait été décidé de siéger, malgré l’absence des uns et les réticences des autres. Une panne informatique a empêché de suivre, en direct et sur internet, des échanges réduits au strict minimum.
Ils auraient dû débattre durant cinq heures et demie mardi après-midi. Au final, les députés n’auront siégé qu’une heure et demie à peine. Le bureau du Grand Conseil avait décidé de tailler dans l’ordre du jour pour qu’ils restent le moins longtemps possible côte à côte.
La veille encore, des rumeurs courraient sur l’annulation pure et simple de la session. Alors que les réunions de plus de cinq personnes sont désormais interdites et que les lieux de loisirs ou...