«Les mesures de santé publique associées à la pandémie de Covid-19 sont susceptibles d’avoir des conséquences importantes sur la santé mentale, pour l’ensemble de la population et pour certaines catégories vulnérables.» Ces lignes figurent dans un rapport publié fin octobre par le centre Lives, basé à l’Université de Genève, auquel a collaboré le professeur de droit constitutionnel neuchâtelois Pascal Mahon.
L’étude met en particulier en avant le risque d’une hausse du taux de suicide: «Une augmentation des cas de décès par suicide a été signalée aux Etats-Unis pendant la pandémie de grippe de 1918-1919 et à Hong-Kong, particulièrement chez les personnes âgées, pendant l’épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère (Sras) en 2003», notent les chercheurs.
En savoir plus: Le rapport du centre Lives
Pas un sprint, mais un marathon
«Cette question du suicide est très discutée, il faut faire attention aux chiffres car on manque encore de recul», nuance Stéphane...