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Le coronavirus met en lumière le poids de la Chine dans l’horlogerie, y compris comme fournisseur

Alors que la deuxième économie du monde redémarre progressivement, l’épidémie a encore compliqué la situation de l’horlogerie suisse. Des conséquences sur l’emploi dans le canton ne peuvent plus être exclues.

29 févr. 2020, 11:00
Arrivée de marchandises chinoises dans le port de Bâle.

Alors que les contaminations au coronavirus se multiplient en Europe, l’industrie chinoise fonctionne au ralenti depuis plusieurs semaines. Ce ne sera pas sans conséquence sur l’économie suisse et, en particulier, sur l’horlogerie. Alors que les deux salons de Bâle et Genève, prévus fin avril, ont été annulés, une baisse d’activité temporaire est attendue. Elle pourrait occasionner une hausse du taux de chômage. C’est ce que montrent des entretiens menés avec plusieurs experts et acteurs de la branche.

La Chine est de loin le premier client de l’horlogerie suisse. Environ 23% des exportations de produits horlogers sont destinées à la Chine ou à Hong-Kong (en 2019), tandis que le tourisme chinois est un moteur des ventes dans de nombreuses destinations.

«On s’attend à une baisse des exportations en février», confirme le directeur de la Fédération horlogère suisse, Jean-Daniel Pasche. Crise durable ou report de la consommation? «C’est impossible à dire avant...

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