«La pandémie de Covid-19 a alerté la population sur les dispositions à prévoir avant la mort. Les gens sont davantage disposés à rédiger des directives anticipées, il n’y a plus le même tabou», affirme Claudia Dubacher, assistante sociale à Pro Senectute Arc jurassien.
Depuis le début de la crise sanitaire, les demandes de formulaires pour les directives anticipées grimpent en flèche. En Suisse romande, Pro Senectute a constaté une hausse de 50% durant le semi-confinement. Pour l’Arc jurassien, Claudia Dubacher ne livre pas de chiffres, mais confirme «une nette augmentation».
«La question de l’intubation revient avec le Covid-19. C’est un traitement très intrusif. La population doit savoir que tout peut être décidé: si on ne souhaite pas d’acharnement thérapeutique, si on veut être réanimé ou incinéré, par exemple»,...