Les branches contraintes de fermer doivent être indemnisées, estime le PS. Pour ce faire, le parti propose de verser aux entreprises un forfait correspondant à 10% du total des RHT qu’elles touchent, explique le conseiller national Roger Nordmann (VD).
Ce montant ne pourrait être touché que par les entreprises dont l’activité a été stoppée par les autorités pendant au moins deux mois, précise le président du groupe socialiste aux Chambres dans une interview publiée samedi dans les journaux romands de Tamedia.
150 millions par mois
Et d’ajouter que le montant permettrait de couvrir les coûts fixes du personnel, comme les cotisations LPP, LAA ou les allocations familiales. Il devrait être pris dans les caisses fédérales.
«Ce mécanisme offrirait une bouffée d’oxygène» à un très grand nombre d’entreprises, relève encore le Vaudois. Il reconnaît toutefois que «pour une minorité de cas bien spéciaux, il faudra revenir à la logique des cas de rigueur».
Interrogé sur le coût de cette mesure, M. Nordmann avance le chiffre de 150 millions de francs par mois.
Guy Parmelin rejette l’idée
Le président de la Confédération Guy Parmelin a cependant rejeté la mise en place de nouveaux systèmes d’aide, vendredi soir dans l’émission «Arena» de la télévision alémanique SRF. Un nouveau système prend du temps à mettre en place et il est important que l’argent circule maintenant, a déclaré le conseiller fédéral. Le système actuel fonctionne, mais il va être simplifié, a-t-il annoncé, sans donner plus de détails.
Dans une lettre envoyée vendredi au Conseil fédéral, les partenaires sociaux du secteur de l’hôtellerie-restauration demandant que des contributions à fonds perdu leur soient accordées rapidement. L’industrie des fitness et centres de santé exige également une aide immédiate.