Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

La Société neuchâteloise de médecine craint une bombe à retardement et demande des assouplissements

La Société neuchâteloise de médecine est inquiète pour le suivi médical de ses patients en cette période de pandémie. Elle craint également la fermeture de cabinets médicaux en raison des mesures restrictives interdisant les consultations non urgentes. Et demande de l'aide aux autorités politiques.

08 avr. 2020, 12:35
Certains patients ont besoin d'un suivi régulier, faute de quoi leurs problèmes deviendront des urgences.

En raison de la pandémie de Covid-19, les médecins n’ont plus le droit de recevoir leurs patients en cabinet, sauf urgence. A l’instar d’autres professions actives dans les soins, ils ont été contraints d’annuler la majorité de leurs rendez-vous. Pour toutes les prestations non urgentes, il reste le téléphone ou la visioconférence.

Cette situation préoccupe fortement la Société neuchâteloise de médecine (SNM). Elle se dit inquiète pour la santé de ses patients, mais aussi pour la pérennité des cabinets médicaux (voir l’encadré). Dans une lettre que nous avons pu consulter, adressée au Canton avec copie au Conseil fédéral, la faîtière des médecins neuchâtelois demande que certaines mesures soient assouplies.

«Nous ne sommes plus autorisés à assurer le suivi de nos patients atteints de pathologies chroniques», s’inquiète Walter Gusmini, président de la SNM, confirmant les informations contenues dans la missive. «Les directives imposées nous mettent en porte-à-faux avec notre éthique. Comment...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias