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La poignée de main, cet indispensable test de confiance

La bise, la poignée de main… autant de gestes que le coronavirus a chassés de nos vies, nous imposant au contraire la quarantaine ou le port du masque. Une série d’été historique pour donner du sens à nos nouvelles pratiques.

27 juil. 2020, 20:00
Celle qui existe depuis des siècles a dû s’effacer, normes sanitaires obligent. Mais selon les experts, la poignée de main est trop symbolique pour totalement disparaître.

Elle aura scellé des traités de paix et des contrats, réconcilié des hommes et des Etats. La poignée de main est ce geste qu’on croit aussi inconscient qu’il est codé. Et symbolique. Une poignée de main réconforte à l’heure du deuil. Elle félicite un vainqueur, console un vaincu. Elle remercie, elle accepte, elle salue. Elle engage et elle clôt. Ancrée dans l’ADN de la nature humaine, inscrite depuis toujours dans nos conventions sociales, la poignée de main fascine parce qu’elle dit autant de nous qu’elle nous informe sur l’autre.

Dans l’Antiquité déjà

La première trace d’une poignée de main date de bien avant notre ère. Elle est mise au jour sur des bas-reliefs, des pierres tombales et des vases de l’Antiquité déjà. Le geste est alors symbole de paix, de fidélité ou d’allégeance. «Ils mettent pied à terre, et, joyeux, tous les accueillent avec les mains droites et de douces...

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