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La fin du télétravail divise les Neuchâtelois: «Sans la pandémie, on n’aurait pas eu cette opportunité»

La levée du télétravail obligatoire réjouit-elle, ou au contraire, dérange-t-elle les employés? Des Neuchâteloises livrent leurs impressions. Et une psychologue répond à nos questions.

12 juin 2021, 05:30
L'idéal, pour Stéphanie Haeny: télétravailler un jour par semaine.

La fin du télétravail obligatoire a sonné le 31 mai 2021. Si la levée de cette mesure sanitaire réjouit certains employés, d’autres, en revanche, tirent la tronche. Mais pour l’instant, il n’y a pas foule dans les entreprises. Beaucoup d’employeurs optent pour une reprise progressive de l’activité au bureau. Pourtant, alors que de nombreux Neuchâtelois télétravaillent toujours, le sujet semble être sensible.

«J’ai peur de dire que j’apprécie de travailler à la maison. Mon patron pourrait croire que je me la coule douce», confie, de manière anonyme, l’employé d’une entreprise du Littoral neuchâtelois. Notre appel à témoins sur la page Facebook «ArcInfo» a d’ailleurs été un échec: zéro retour.

«Gain de temps»

Même son de cloche pour Françoise (prénom d’emprunt). Toujours en télétravail, cette Neuchâteloise ne révèle pas son identité, car son supérieur ne l’a pas autorisée à parler aux médias. Après les vacances d’été, la collaboratrice scientifique devrait retourner...

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