Les Italiennes et Italiens boudent le vaccin Astrazeneca, récemment rebaptisé Vaxzevria. Beaucoup annulent leur rendez-vous de vaccination en raison de ce produit et essayent d’organiser un voyage en Serbie pour y bénéficier d’autres marques. D’autant plus que la vaccination y est gratuite.
Après les 222 cas de thromboses détectés sur un total d’environ 34 millions de patients vaccinés dans le monde, le vaccin d’Astrazeneca n’a plus la cote. Cette évidence scientifique ne suffit pas à rassurer les populations qui boudent la seule et unique prophylaxie, sur les quatre vaccins actuellement autorisés, qui a été entièrement conçue et développée en Europe.
L’Agence européenne du médicament (EMA) a bien tenté la semaine dernière de rassurer les esprits en réaffirmant que les bénéfices continuaient à l’emporter sur les risques. Mais les limitations introduites par certains pays malgré ces propos rassurants ont contribué à saper un peu plus la réputation du Vaxzevria.