Depuis la mi-mars 2020, les Hautes Ecoles suisses n’ont pas connu une seule semaine d’enseignement «normal». Les cours ont été donnés en ligne, puis partiellement en présentiel mais avec des tournus, ensuite à nouveau à distance, et finalement selon un mode hybride. Ces trois semestres ont été éprouvants autant pour le corps enseignant que pour les étudiants. Malgré les difficultés, le vécu des personnes concernées n’est pas totalement négatif pour autant.
«Pour moi, les choses se sont très bien passées», témoigne Emilie Monnier, maman de deux enfants en bas âge et qui enseigne dans une école parallèlement à ses études en sciences de l’éducation à l’Université de Lausanne. «Je viens de finir ma formation. Grâce à l’enseignement à distance, j’ai pu terminer mon cursus en deux ans, au lieu de trois, comme je l’avais planifié.» Les cours en ligne ont en effet simplifié l’organisation de cette étudiante.