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Economie locale et vie associative soutenues à La Grande Béroche

Le Conseil communal de La Grande Béroche a pris une série de mesures pour aider ses entreprises locales, ses restaurateurs, ses acteurs culturels et sportifs.

02 avr. 2020, 16:18
Les restaurateurs qui louent leurs locaux à la commune de La Grande Béroche (ici la Trinquette au port de Bevaix) ne devront pas payer de loyer jusqu'à la fin des mesures de fermeture.

Réduction de la taxe déchet, abandon des locations commerciales ou des loyers d’infrastructures sportives: après d’autres communes de la région, La Grande Béroche a adopté une série de mesures pour soutenir son économie locale et sa vie associative. «Nous avons essayé d’être le plus large possible», précise le président de commune Tom Egger. Au total, ce sont quelque 250 000 francs qu’elle s’attend à ne pas encaisser.

Au niveau financier, le point le plus important du plan décidé par le Conseil communal est l’abandon de la taxe déchet de base des entreprises pour l’année 2020. Les 620 entreprises et indépendants de la commune ne devront pas s’acquitter de ces émoluments, allant de 90 à 1000 francs selon les cas, précise Thierry Pittet, responsable de l’économie et des finances. Ses services ont calculé que la mesure devrait coûter environ 150 000 francs au ménage communal. «C’est la seule taxe que nous supprimons. Le reste des mesures concerne essentiellement des locations», précise Tom Egger.

Restaurateurs aidés

En renonçant à encaisser des loyers commerciaux, du 16 mars au 31 mai pour l’instant – la mesure est reconductible –, la commune vient surtout en aide à ses restaurants. Des sept bénéficiaires, six sont des restaurateurs: la Fruitière de Bevaix, Plan-Jacot, la Capsule à Chez-le-Bart, l’Optimist’ à Saint-Aubin, la Trinquette à Bevaix et la buvette de la Pointe-de-Grin. «C’est important de ne pas les perdre et de faire un effort pour eux», juge le président de commune. Le septième bénéficiaire est le kiosque de Gorgier. Les clubs sportifs et les associations culturelles – dont les subventions sont maintenues – ne devront non plus pas payer de loyer pour les infrastructures communales.

En prenant cette décision, le Conseil communal dépasse largement les montants qu’il peut généralement octroyer seul, d’habitude limités à 100 000 francs. «Nous avons une clause dans notre règlement des finances pour débloquer rapidement des crédits exceptionnels dans des situations particulières. Nous devons cependant consulter la commission financière, ce que nous avons fait», précise Tom Egger. «Et nous devrons revenir devant le législatif à sa prochaine séance avec ce rapport.»

Les élus bérochaux réfléchissent à d’autres mesures. Tom Egger cite par exemple un possible allégement de la contribution viticole qui pourrait être envisagé. «Nous restons attentifs à ce que font les autres communes. Il y aura certainement des personnes qui s’estimeront lésées. Nous verrons comment la situation va évoluer», conclut le président.

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