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Dan Staner, directeur Europe de Moderna: "Je ne m’attendais pas à une progression aussi fulgurante"

Propulsée par la demande massive en vaccins anticovid, Moderna ne fait pas qu’investir massivement chez Lonza à Viège. Il bouleverse la hiérarchie d’une industrie pourtant solidement établie, la pharma.

04 mai 2021, 00:01 / Màj. le 04 mai 2021 à 06:53
A staff member sets up an antibody production line at the Ibex building of Lonza, where part of the Moderna mRNA coronavirus disease (COVID-19) vaccine will be produced, in Visp, Switzerland, October 6, 2020. (KEYSTONE/Olivier Maire)

C’est un bond en avant rarement vécu par une entreprise que franchit Moderna. Start-up méconnue il y a un an et demi, elle s’auréole aujourd’hui de l’image quasi-sauveur de l’humanité avec la mise au point de l’un des vaccins les plus efficaces contre le covid-19 au moyen de la technologie de l’ARN messager à laquelle peu croyaient avant l’éclatement de la pandémie et remet en question le rôle des géants de la pharma.

La Suisse occupe une place de choix dans la constellation de cette entreprise biotechnologique américaine: outre qu’elle a basé à Viège, chez Lonza, son unique centre de production du principe actif de son vaccin en dehors des Etats-Unis, elle a installé son siège international à Bâle et a confié à un Suisse, Dan Staner, la direction de ses opérations pour l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient. Entretien avec ce dernier.

Vous êtes-vous fait vacciner?

Dan Staner: Oui....

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