«On était mieux préparés à cette deuxième vague qu’à la première, même si on ne s’attendait pas à ce que ça monte comme ça vite.» Infirmier anesthésiste au site de Pourtalès de RHNE, Christian Fuligno-Schmidt s’occupe actuellement des patients intubés aux soins intensifs.
«Avant, je travaillais essentiellement au bloc opératoire, mais cette activité a diminué à cause de la pandémie», explique le Neuchâtelois. Le soignant a accumulé beaucoup d’heures supplémentaires durant la première vague.
«Aujourd’hui, on est mieux organisés et les horaires sont moins contraignants, d’autant que j’ai un chef très arrangeant pour les plannings. Mais la charge de travail à l’hôpital reste très importante et inhabituelle. La situation est sous contrôle mais demande de gros efforts de chacun.»
«On ne se voit pas beaucoup»
Pas toujours facile donc pour ce père de trois jeunes enfants de concilier travail et famille, d’autant que son épouse travaille également comme infirmière à...