«Depuis trente ans que je travaille au refuge, je n’ai jamais vu ça. On reçoit entre huit et dix appels par jour de personnes souhaitant adopter un chat ou un chien», avance Chantal Yerly, présidente de la Société protectrice des animaux de Neuchâtel et environs (Spane), sur le site de Cottendart, à Colombier.
Entre le télétravail et l’arrêt de quasiment tous les loisirs, ils sont nombreux à rechercher la compagnie d’un animal. Le son de cloche est le même dans toutes les SPA: à La Chaux-de-Fonds, au Val-de-Travers ou au Locle, les demandes explosent. Si cet engouement est positif, on craint toutefois l’après-Covid et l’afflux des abandons.
«Contrôle strict»
Actuellement, il n’y a plus de minets adoptables au refuge de la Métropole horlogère – qui n’accueille que des chats. En 2020, ils ont comptabilisé 52 adoptions, contre 38 en 2019 et 39 en 2018, sachant que les placements n’étaient pas...