De son propre aveu, il n’est pas loin de baisser les bras. Un comble pour ce passionné d’art martial. Mais avec sa casquette de directeur du Judo club Cortaillod, Stéphane Guye ne peut qu’être réaliste: si son association n’est pas aidée rapidement par l’Etat de Neuchâtel, elle va droit dans le mur.
Le dirigeant attend une réponse concernant une demande de réduction d’horaire de travail (RHT) réalisée en avril, lors de la première vague de Covid-19. La faute à un bras de fer juridique engagé avec le Canton à la suite du refus de ce dernier d’entrer en matière. Une «décision injuste» qui met le club «dans une situation impossible» avec le retour des restrictions, selon son directeur.
Un cercle vicieux
Les annulations de plusieurs événements, dont le «Final four», compétition réunissant les meilleurs clubs de judo du pays qui devait se tenir début décembre à la Riveraine, plombent le...