«Nous vivons sur nos réserves. On peut encore tenir, mais peut-être pas une année sans nouvelles rentrées d’argent.» Yolande Liechti est cogérante du café-boulangerie +1, à Neuchâtel.
Le chiffre d’affaires de l’établissement, qui propose à petit prix les invendus des autres boulangeries de la région, permet de payer les charges de l’association Un jour sans faim. Si cette dernière ne parvenait plus à tourner, ce seraient environ 300 personnes dans le besoin qui ne pourraient plus bénéficier de nourriture gratuite.
«Nous avons ouvert la boulangerie en 2019. C’était bien parti. A la mi-mars, nous avons dû fermer à cause du Covid-19. Nous avons perdu les deux tiers de notre chiffre d’affaires. Là, on est à la moitié de celui qu’on avait avant», précise Yolande Liechti.
«L’année passée, il y a eu...